Descriptif des enseignements, cours en ligne et téléchargeables, bibliographies, informations diverses...
Wednesday, December 19, 2007
Descriptif des enseignements, cours en ligne et téléchargeables, bibliographies, informations diverses...
Monday, October 02, 2006
un vrai site web dynamique avec des pages pour chaque enseignement (L1, L3, M1...), des infos spécifiques, des compléments de cours, des biblios, des images...
A très bientôt.
Wednesday, September 13, 2006
Récentes parutions en "Campaniformologie"
- La thèse de Robin Furestier : Les industries lithiques campaniformes du sud-est de la France, Aix-en-Provence : Université de Provence/ESEP, 2005 est disponible en téléchargement gratuit sur HAL - SHS en cliquant ici Thèse-à-Robin.
- Le travail de Yaramila Tcheremissinoff (mémoire de l'EHESS) : Les sépultures simples et plurielles du campaniforme et du Bronze ancien dans le Bassin rhodanien et ses zones d’influences, Oxford : Archaeopress, 2006 (BAR S1531) est disponible dans toutes les bonnes librairies du net (Librairie archéologique, Oxbow Books, Hadrian Books...)
Résumé : This work is a survey of ‘individual’ Beaker culture and Early Bronze Age burial methods in the French section of the Rhône basin, and its sphere of influence. It classifies the various forms and assesses the relevance of the distinct return to individual graves. Indeed, the presence of so-called individual graves in late Neolithic cultures and the continuation of the use of collective graves during the early Bronze Age is, in itself, an indication of the complexity of the phenomenon. The study area corresponds roughly to south-eastern France, essentially covering the Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Cote d ’Azur, and eastern Languedoc administrative regions. The research examines issues relating to the development of an early Bronze Age identity in this area and applies scenarios derived from knowledge of the material culture. (publication en français)
Tuesday, September 12, 2006
En mission à Majorque (Baléares, Espagne) (juin 2006)
A la recherche des permiers habitants de Majorque...
Départ... glorieux, à l'aventure...
Et arrivée beaucoup moins glorieuse, humide et sanguinolante...
Et dire que je répète aux étudiants que l'Archéologie ce n'est ni Indiana Jones ni Lara Croft !
Monday, September 11, 2006
Les types d’armatures du Solutréen
« servant à découper des peaux de bêtes et mêmes les animaux… »
« et son armature est plus complète avec des sagaies des lames, des burins des gratoires… »
« Le Solutréen est l’avant dernière phase avant le Mésolithique. Il voir l’apparition des premières navigations avec la pirogue, faites en bois. »
« ou en bois de cerf vidé »
Le Châtelperronien
« Ainsi le châtelperronien est à la tête de toutes cette lignée « d’hommes » du Paléolithique supérieur. »
« Le Châtelperronien est une époque typique du Paléolithique supérieur car nos congénaires de cette ère maintrisaient la techniques de la pierre polie qui n’était alors qu’à ses prémices lors du Paléolithique moyen. »
« Le Châtelperronien est une culture du Paléolithique supérieur. Elle est en même la dernière. Elle marque le passage avec la période néolithique. »
L’art du Gravettien
« Dans cet art on retrouve des statues comme la Vénuse, beaucoup de petites statuette certaines en chriséléphantine. »
« Gaudran a aussi émit l’hypothèse qu’il s’agit d’une domination du mâle sur la femelles, cela lui a valut de se faire insulter d’obsédé. »
Il s’agit plus précisément de petites statuettes représentant des femmes (elles symbolisent Vénus)… »
« L’art mobilier du Gravettien est l’art réalisé sur le mobilier archéologique… »
Les habitats de plein air au Paléolithique supérieur
« L’homme à cette époque se distingue clairement… »
« Ils parcourent jusqu’à des kilomètres et des kilomètres pour trouver un endroit qui leur apportent tout le confort nécessaire, il peut y avoir aussi des conflits avec d’autres groupes arrivant et de devoir partir… »
« Il y a un développement de la sédentarisation avec les chasseurs cueilleurs… »
« Les habitats de plein air du Paléolithique supérieur sont des sites lacustres… où l’on mange des aliments cuit grâce à la technique du feu contrôlée à cette époque cependant on ne trouve pas réellement de traces de cuisson… Il y a ensuite l’aire de repos suivie de l’atelier extérieur consacré à la chasse et à la cueillette… on retrouve également une zone d’agriculture afin de cultiver des plantes pour la cueillette. Le point d’eau sert à boire mais également à pêcher. Il y a ensuite une zone réserver à l’élevage des animaux. Pour finir on retrouve également vers cet habitat une grotte (où l’on peut voir des manifestations artistiques) et une zone réservée aux sépultures des personnes défuntes. En conclusion on peut dire qu’au niveau de la localisation et de l’organisation intérieure, les habitats de plein air du Paléolithique supérieur sont très bien organisés ; c’est le développement de la sédentarisation. »
« L’habitat du Paléolithique supérieur se caractérise par la venue des populations au plein air… »
« Ces premières habitations sont toutes faites de bois, branchages, brindilles, feuilles…elles sont beaucoup moins solides que les grottes… »
« D’après les restes trouvés dans différentes régions assez boisées, on peut en déduir que les hommes récupéraient de la sève sur les pains et la machaient pour lui donner la structure du swing-gum. Avec ces constatations, on peut imaginer la vie des hommes de l’ère pré-protohistorique. Le mari allait à la chasse avec des lames et des haches. Ils récoltaient, pour certains, dans les champs. Les femmes s’occupaient de la pêche et des enfants. Une maison surplombait un groupe de maisons et le chef l’occupait. Durant les moments d’attente du retour du mari, la femme machait de la sève de pain en s’occupant des enfants. »
Thursday, July 27, 2006
Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société
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Liste des documents disponibles :
Lemercier O. "La fin du Néolithique dans le sud-est de la France. Concepts techniques, culturels et chronologiques de 1954 à 2004"
Lemercier O. "Le Campaniforme et l'Europe à la fin du Néolithique"
Lemercier O. "Bilan 1994-2004 pour une programmation scientifique interrégionale. Le programme 13 : “ Processus de l'évolution du Néolithique à l'âge du Bronze ”, en région PACA"
Lemercier O., Blaise E., Cauliez J., Furestier R., Gilabert C., Lazard N., Pellissier M., Provenzano N., Gallin A., Guendon J.-L. et al "Le site néolithique final de la Bastide Blanche (Peyrolles-en-Provence, Bouches-du-Rhône) : Premiers résultats 2003-2004"
Lemercier O., Gilabert C. "Approche chronoculturelle de l'habitat de la fin du Néolithique en Provence"
Lemercier O., Leonini V., Tramoni P., Furestier R. "Campaniformes insulaires et continentaux de France et d'Italie méditerranéennes"
Lemercier O., Cauliez J., Furestier R., Gilabert C., Lazard N., Pellissier M., Provenzano N., Müller A., Convertini F., Bouville C. et al (2004) "Le site néolithique final de La Fare (Forcalquier, Alpes-de-Haute-Provence). Résultats 1995-1999 et révision chronoculturelle"
Lemercier O. (2004) "Explorations, implantations et diffusions : le "phénomène" campaniforme en France méditerranéenne"
Lemercier O., Blaise E., Cauliez J., Furestier R., Gilabert C., Lazard N., Pinet L., Provenzano N. (2004) "La fin des temps néolithiques" en Vaucluse
Lemercier O. (2004) "Historical model of settling and spread of Bell Beakers Culture in the mediterranean France"
Lemercier O., Pellissier M., Tchérémissinoff Y. (2004) "Campaniforme et sépultures, Au-delà du standard"
Lemercier O. "Campaniformes et cultures locales en France méditerranéenne"
Lemercier O. (2004) "Explorations, implantations et diffusions : le "phénomène" campaniforme en France méditerranéenne"
Lemercier O. (2003) "Les campaniformes catalans et pyrénéens vus de Provence."
Lemercier O. (2003) "La Périodisation du Campaniforme dans le Midi. Jean Guilaine avait raison."
Lemercier O. "Le Campaniforme dans le sud-est de la France. De l'Archéologie à l'Histoire du troisième millénaire avant notre ère" Thèse (4 vol. 1500 p.)
Lemercier O. (2002) « Les occupations néolithiques de Mondragon – Les Juilléras (Vaucluse) »
Lemercier O. (2000) "Espace culturel, territoire et terroir : approches spatiales des groupes campaniformes récents dans le sud-est de la France"
Lemercier O. (2000) "Espace culturel, territoire et terroir : approches spatiales des groupes campaniformes récents dans le sud-est de la France"
Lemercier O. (1998) "The Bell Beaker phenomenon in the souteast of France"
Lemercier O., Düh P., Loirat D., Mellony P., Pellissier M., Seris D., Tchérémissinoff Y., Berger J.-F. (1998) "Les Juilléras (Mondragon, Vaucluse) site d'habitat et funéraire du Néolithique récent, Néolithique final, Campaniforme - Bronze ancien et Bronze final 2b : Premiers résultats"
Lemercier O. (1998) "Phénomène, culture et tradition : statuts et rôles du Campaniforme au IIIe millénaire dans le Sud-Est de la France"
Monday, July 03, 2006
colloque international "Archéologie et gobelets" Italy mai 2006
Les joyeux colloquistes à la Certosa di Pontignano (Siena)
Une aassemblée attentive (ou assoupie)
le shaman de Capo di Ponte !
Sur le site d'Ossimo avec Ruben (Robin)
Sur le site d'Ossimo avec Ruben (Robin)
Et de l'expérimentation du gobelet bien sûr ! (avec Pierrick et Fabien)
Plus d'Archéo & Godets en Italie et ailleurs sur :
Saturday, June 10, 2006
Par Mes Etudiants
(Edition 2006)
Avant-propos
Cet important travail annuel de synthèse sur l’archéologie préhistorique et l’état des connaissances sur la Préhistoire mondiale est le fruit de la réflexion et du travail de plus de 200 étudiants de première année de Licence d’Histoire de l’Art et Archéologie et de troisième année de Licence d’Archéologie. L’édition 2006, particulièrement riche fait le point des méthodes les plus modernes et des pratiques des archéologues et présente un panorama proche de l’exhaustivité de tous les domaines de la vie des hommes préhistoriques.
L’orthographe, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation, le style et, bien entendu, le contenu sont d’origine.
Chapitre 1 – Pratiques et méthodes de l’archéologie
1.1 Introduction
« Pour entreprendre une étude archéologique sérieuse, il faut suivre des étapes nécessaires. »
1.2 La prospection
1.2.1 Définition
« Par définition, une prospection est une inspection par avance… éviter tout risque d’accident…le site doit être sécurisé. «
1.2.2 La prospection pédestre
« la prospections pédestre qui consiste à découvrir un site en forêt, en campagne, et en montagne… »
1.2.3 La prospection géophysique
« pour ne pas creuser n’importe où, on utilise des détecteurs de métaux, des électromagnétiseurs, des radars… Afin de ne pas détruire la faune et la flore sans but, et de ne pas perdre son temps non plus. »
« la prospection géophysique se fait tout aussi bien sur des sols que sur des paroi, où dans ce cas on observera les différentes couches de sédiments. »
« Les prospections géophysiques ont pour but de trouver une trace de présence humaine sur un site. Cela peut se faire avec l’aide d’un géographologue qui va repérer les différences de reliefs, de couleurs des arbres…. »
« Les prospections géophysiques c’est le repérage géographique aérien d’un site archéologique. »
« la méthode du magnétomètre et la méthode du magnétisme au magnétomètre… »
« Les prospections géophysiques comme la randonné… »
« Les prospections géophysiques ont pour but de localiser l’origine de l’espèce humaine… »
1.3 La fouille
1.3.1 Introduction
« Mais avant de fouiller un site, l’archéologue doit avoir une cause, un but, une réponse attendue. Sinon il ne peut fouiller le terrain juste par envie… »
« Chaque fouille à un but précis ; on creuse quand on en a le besoin. »
1.3.2 L’équipe
« Lors d’une fouille on ne trouve pas que des fouilleurs mais une équipe d’environ cent personnes munie de spécialistes pour chaque domaine. »
« Et un anthropologue qui est de compétences en géologie et en topographie. »
1.3.3 Les méthodes
« On utilise la méthode du carroyage. »
« L’archéologue fouille avec une brosse à dent et des outils de chirurgie dentaire ou une machine pour un fossé… Ensuite on tamise à sec et à l’eau le surplus de grains pour trouver des éléments minuscules… Ensuite il met entre cinq et dix à écrire une monographie… »
1.3.4 Les approches
« Avant de procéder à une fouille, il y a le travail post-fouille… »
« Les approches draconites… »
1.4 Les études
1.4.1 Les principes du Post-fouille
« Ensuite on effectue un post fouille, c'est-à-dire de petites fouilles. »
« Le travail de l’archéologie va être d’analyser et d’émettre des hypothèses qui seront validées (peut-être). »
1.4.2 Les inventaires
« Il faut ensuite tout inventarisé… »
« Ou encore la topologie qui est un simple classement… »
« grâce à la typographie… »
« les fouilles aboutissent à une quasification, répertorisation, datation. Elles sont ensuite étudiées et conservées. »
1.4.3 Les études spécialisées
« La polanisation est l’étude du pollen »
1.5 La datation
1.5.1 Définitions et principes
« Dans un premier, après une fouille, il faut dater les objets. De ce fait il est possible de savoir à quelle époque appartient l’objet. »
« Les buts sont d’abord de connaître le système de l’archéologie à l’époque de la préhistoire et ce avec différentes méthodes (physique + géographie). »
1.5.2 Datations relatives et absolues
« Ce que l’on appelle datations relatives ce sont tous les moyens et les techniques permettant de comparer un objet un vestige par rapport à un autre (il est plus vieux que…). Techniques utilisées : typographie, la stratigraphie. »
« C’est une datation plus précise, car fait plus souvent appel à la science. »
« Cette datation ne classe pas les objets en fonction d’un fait archéologique mais au contraire elle leur donne un nom. »
1.5.3 La stratigraphie
« Les couches les plus profondes sont le plus souvent les plus anciennes, puis plus on remonte, plus les vestiges sont récents. »
« Il faut faire attention car tous les objets d’une même couche stratigraphiques n’appartiennent pas forcément à la même époque (dû aux mouvement des plaques terrestres)… »
1.5.4 La typologie comme moyen de datation
« Par exemple, en classant des outils du moins travaillé au plus élaboré, on peut signifier une évolution. »
1.5.5 Le radiocarbone
« Ou encore des techniques plus physiques telles que le carbone 14… »
« Au bout de 5500 ans on peut déterminer l’age de chaque être vivant puisque le carbone s’évapore du corps. »
« Le principal but de cette méthode est de simplifier le travail des archéologues, tout ça par la physique. »
« le désavantage du carbone 14 est qu’il a une demi-vie de 5568 ans. Les datations sont donc a priori tantôt juste ou tantôt fausse. »
1.5.6 La dendrochronologie
« Principes de la dendrochronologie : C’est une méthode mise au point par Vardes… »
« Chaques années, un arbre indique son âge… »
« si un objet retrouvé se situait à proximité d’un arbre, on peut essayer de le dater en fonction de l’âge de ce dernier. »
« Pour un arbre, il suffit d’avoir une coupe horizontale du tronc pour tout savoir de lui sachant qu’une strate est égale environ à une année. »
« La dendrochronologie est un principe de datation absolue. Cette méthode consiste à procéder à des entailles sur des arbres pour les analyser et dater l’arbre. Il est obligatoire lorsqu’on utilise ce procédé de donner la date de l’abattage de l’arbre. »
« La dendrochronologie est un principe de datation se rapportant aux raynures contenues dans les trons d’arbres. Selon la quantité plus ou moins importante de ces raynures on peut dater l’arbre et donc de dater différents éléments gravitant autour. Plus les raynures sont distantes les unes des autres et moins nombreuses l’arbre est plus récents que lorsque ces raynures sont plus nombreuses et plus rapprochées. »
« C’est une méthode de datation très précise, mais hélas en archéologie préhistorique les vestiges en bois sont très rares. »
« A partir de la dendrochronologie on peut classer les hommes de la prehistoire dans une catégorie. Certains australopitheques sont munient de grosses molaires et leur canines sont petites (c’est ce qui nous renseigne sur leur alimentation. Cela sont végétariens et mange des végétaux coriaces. D’autres hommes préhistoriques ne possedent pas la même dentition. Leur canine sont plus grande ce qui les classe s dans la catégorie omnivor. »
« Son fonctionnement marche avec les lignes du tronc d’arbre sachant que l’arbre fournit environ un anneau par an. »
« La dendrochronologie se fait selon l’âge de l’arbre. Le principe étant de compter les cerceaux de l’arbre, chacun d’eux représentant une année de l’arbre. » … « Dans mon exemple [schéma] l’arbre est âgé de 7 ans. »
« Cette méthode permet donc d’avoir une datation accompagnée d’informations sur les différents changements climatiques qu’a pu subir l’environnement dans lequel se trouve l’arbre, mais aussi des informations sur cet environnement même. »
« Principes de la dendrochronologie : c’est une étude qui se base sur les ossements d’animaux découverts. On utilise souvent le carbone 14 pour dater ces ossements afin de les insérés dans une chronologie, subdivisée en séries. Elles sont chacune propre à des types, de caractères. La dendrochronologie nous permet également d’observer les évolutions des espèces selon les climats ; et d’interpréter d’éventuels déplacement. »
« La dendrochronologie… elle se pratique que sur des arbres encore vivants. »
« le principe fondamental est le comptage des cernes afin d’évaluer son age et a l’époque qu’il a perduré. C’est méthode très précise… »
« Cette méthode est la plus précise car elle se base sur de vraies années, mais elle a tout de même ses excès : elle ne s’applique qu’à des objets en bois qui est un matériau périssable. »
« C’est une technique de datation absolue… le seul inconvénient est qu’il faut couper l’arbre… »
(La dendrochronologie) «De plus, nous pouvons dire que cette méthode fait partie de celles qui n’utilisent pas la radioactivité. »
« Cependant le bois est périssable donc il se conserve mal. »
1.5.7 Les autres méthodes
La datation au « rubidium/stroncium ».
« la dentrologie, la biocronologie. »
Chapitre 2. La Préhistoire mondiale : un bilan des connaissances
2.1 Le cadre chronologique général
2.1.1 Le Paléolithique
« Deux millions d’années avant notre ère… »
« Les outillages de l’Acheuléen se situe dans la période de l’Aurignacien… »
« L’homme moderne apparait à la fin, vers 1 million d’année. »
« Il n’y a pas de date fixe pour l’apparition de l’homme moderne…Mais je placerai néanmoins cette grande évolution avec le Paléolithique supérieur, c'est-à-dire aux environs de 30000 avant notre aire… »
« Apparaissant aux environs de -30000 environ, l’homo sapiens sapiens, autrement dit l’homme moderne se caractérise d’une autre espèce qu’il a cotoyé : l’homme de Néanderthal. En effet, il est possible de trouver les ossements de membres de ces deux espèces et de les dater de manière très rapprochée… »
« Tout d’abord l’Acheuléen s’inscrit dans le Paléolithique (1 milliard années à 10 millions années)… »
« La culture acheuléenne se place avant tout dans le paléolithique supérieur. Elle se situe entre 21000 et 15000 ans avant l’apparition de l’homme moderne. »
« Durant le Paléolithique supérieur, une multitude d’époques vont se succéder… »
« Du Paléolithique au Mésolithique la vie s’est maintenue et les espèces se sont succédées tout en évoluant progressivement… »
« C’est plus tard que les os vont faire leur apparition. »
« L’Aurignacien représente l’une des grandes cultures de la Préhistoire datant de moins 75000 à moins 5000 ans. »
2.1.2 Le Néolithique
« La période du néolithique est la plus longue de l’histoire de l’homme. »
« Plus vulgairement appelé l’âge de pierre » la période du Néolithique précède celle des métaux (Fer, Bronze)… »
« C’est une période relativement brève qui va durer environ 5 milliers d’années (de -12000 à -10000)… »
« le Néolithique est une période qui succède le Paléolithique et le Mésolithique… »
« Le Néolithique : il détermine la fin de la préhistoire. Il est suivi de près par les âges des métaux… »
« Le Néolithique date de cinq millions d’années… Il apparaît donc en Europe vers 4,5 millions d’années. »
« La Néolithisation fait son apparition vers 18000 ou 12000 avant notre ère… »
« Le Néolithique est une échelle de temps »
« Au Néolithique final, la pratique du métal ne fait qu’améliorer leur condition. Cela jusqu’au Mésolithique… »
2.2 Origine et évolution de l’homme
Introduction
« L’origine et l’évolution de l’homme ont été très lentes pour arriver jusqu’à l’homme moderne. »
« Aujourd’hui il n’existe bien qu’une seul espèce d’homme moderne dans le monde. »
« A partir de 2,5 millions d’années, les premiers homo voient le jour… »
2.2.1 Les espèces
« L’australopithèque amarensis… »
« fosil »
« l’homo ergastère »
« l’homo Ergasteré »
« L’homo afarensis »
« La séparation entre les hominidés (grands singes) et les hominés (l’homme, son ancêtre)… »
« la séparation entre palinés et homininés… »
« L’Homo habilis marque le changement entre l’homme primate et l’homme moderne… »
« L’homo se caractérise par une bipédie exclusive… »
« Les premiers représentants du genre homo sont les homo neandertalensis qui ont cotoyé les Australopithèques Anamensis, supposant un contact entre les deux espèces et probablement un échange culturel. »
« Sans doute on peut affirmer que les premiers hominidés apparaissent 11 M d’années avant notre ère ce qui est relativement proche de la fracturation de l’écorce terrestre et donc de la séparation homme et singe. »
« Aujourd’hui nous pensons descendre de l’Australopithecus Anamensis, mais il y a eu une grande évolution de lui à nos jours pour l’homme. Lucie l’un de nos plus vieil ancêtre fait partie de l’Australopithecus et c’est à partir de là que l’homme s’est élevé malgré son air vouté et sa bipédie clodiquante. Puis il a évolué et commencé a fabriqué des outils de plus en plus perfectionné avec même des finition inutile à l’outils mais c’est là que l’on voit le besoin d’un outil bien fait. Puis il va enterré ses morts et va manifesté sa pensée par des dessins sur des parois et va enfin établir un campement avec une vie quotidienne rempli de chasse pour survivre mais de nombreuses autres activités qui le font devenir homme moderne avec une place importante au manuel dont on parle d’art aujourd’hui. »
« Entre 12 millions d’années et 6 millions d’années apparaît donc l’homme moderne, c'est-à-dire l’Homo Habilis, Erectus, Sapiens archaïque et Sapiens Sapiens et l’Homo Néanderthalensis. »
2.2.2 Les théories de l’Evolution
« Depuis l’australopithèque afarensis jusqu’à l’apparition des homos, ses aspects physiques ont beaucoup changé. Il s’est levé, est devenu totalement bipède et au niveau du visage l’éternel bourelet sus-orbitaire a disparut… Sa main. Il est le seul dans la nature à en posséder une pareille. Il possède cinq doigts ! Tous indépendants les uns des autres… »
« Il présente une aire de bocco qui lui donne la capacité de parler. »
« ils ont su se tenir droit et debout car ils possédaient un crâne dont l’épicanthus s’était développé… » [épicanthus : malformation de l’œil].
« comme tous les homos, il est bipède… »
« La grande sécheresse en Afrique causa la perte de l’Australopithèque. Ensuite deux cultures émergeaient les paranthopus et la culture homo. »
« et comporte des caractères archaïques (qui disparaîtront chez l’Homo Sapiens sapiens) »
« L’homo habilis a la nouvelle particularité de ne plus avoir une bipédie cloliconte… »
« Le genre Homo va se succéder au fil des siècles jusqu’à l’apparition de l’homme moderne. »
« comme le fait qu’ils aient un cerveau très développé (sa taille atteint parfois 300 cm3) »
« Après ces espèces de primates, il va y avoir l’homme moderne c'est-à-dire l’homo sapiens. Contrairement à eux, il possède la bipédie permanente, un savoir faire, une certaine forme d’intelligence (ils reproduisent ce qu’ils voient) L’homme moderne réalise des outils, élève des animaux, il a un cerveau de taille normale et possède la pensée. »
2.2.3 Le catalogue de l’homme moderne
Homo Sapiens sapiens « ou l’homme qui sait qu’il sait ». « (l’homme savant) »
« L’homme moderne est apparu après une évolution de plusieurs milliers d’années… »
« L’homme moderne est le fruit d’une lente évolution des espèces qui l’ont succédé. »
« cela se confirme par l’apparition de l’homo sapien archaïque et homo sapien sapien qui cohabitaient avec les nèanderthalis qui étaient l’homme de nèanderthal. »
« l’apparition de l’homme moderne est due en majeur partie à un changement climatique terrestre, ce qui a obligé les hommes (Neandertal) à s’isoler et a se sédentariser… »
« Certes ce n’est pas l’homme moderne d’aujourd’hui, loin de là (même si les ressemblances morphologique sont les mêmes), c’est juste que l’homme du magdalénien a tellement évolué depuis les australopithèques… »
« L’apparition de l’homme moderne, c'est-à-dire de l’homo sapiens sapiens date de -3000. Ce dernier a la bipédie, une boite cranienne de taille normale. Ses outils sont beaucoup plus perfectionnés. »
« Jusqu’à présent, l’Homo Sapiens Sapiens n’a pas beaucoup évolué mais les archéologues du futur n’en seront peut-être plus eux-même. »
« L’apparition de l’homme moderne appelé aussi homo sapiens apparaît vers 1 milions d’années à zéro. Selon Yves Copens l’évolution de l’homme est liée aux changements climatiques ceci entrainement des changement ou évolution chez les hominidés = Singes, bonobos, Gorilles… Sa théorie étant qu’à l’Est, les chimpanzés évoluèrent vers l’Homo Erectus. »
« Mais ceux dont nous descendons sont les homo sapiens. »
2.3.4 Mystérieux Neandertal
« Cette espèce a cohabité avec l’homo sapiens entre 100000 et 30000, jusqu’à la formation des Alpes. »
2.3 Des productions aux cultures
2.3.1 Définitions
« L’industrie lithique désigne les objets fabriqués en matière dure animal (os, bois de cervidés)… »
« Lithique veut dire pierre cassante ».
« l’outillage sur masse se pratique par percussion qui permet de former la pierre… »
« Et enfin la finition pour l’aspect final de l’outil. »
« la technique d’usurée en surface… »
« Cette période correspond à une période d’outillage. »
« des tailloirs ainsi que des racloirs. »
« Et les petits éclats sont jetés se sont les déchets appelés nucléus… Puis on trouve des petites pointes taillées que l’on a crée à partir du déchet on va se débarasser de l’objet et c’est le déchet qui sera l’outil… »
2.3.2 Les premiers outils
« Ces outillages ont été retrouvés en Tanzanie. Le contexte de découverte a été, comme souvent, un heureux hasard ».
Les plus anciens outillages connus : « ils ont été trouvés sur le site de Laquina lors de fouilles archéologiques… »
« Shopper » et « Shopping tool »…
« Chooper » et « Chooping tool »
« Schopper » et « Schoppingtul »
« le Federmesser qui est une phase profondément nordique… »
« les premiers outillages sont encore représentatifs d’une technique à son origine. »
« Les premiers outillages connus sont les plus simples et les moins élaborés… »
« Les plus anciens outillages connus sont des bifaces. Il s’agit en effet d’un outillage lithique… »
« les plus anciens outillages connus sont des silexs fait avec des galets que l’on a taillé avec un percuteur tendre ou dure afin de faire un outil… »
« Mais on connaît deux types de galets taillés, l’un unifacial et l’autre bifacial. Leur usage est général car non spécialisé. Ils sont appelés « chotten » et « chotten tools ». »
« Le chopper qui est un biface unifacial (c'est-à-dire travaillé sur une seule face)… »
« Les outillages de l’Acheuléen sont essentiellement des outils de l’industrie lithique car au Paléolithique inférieur, les techniques de l’industrie osseuse était moindre. »
« les outillages de l’Acheuléen se composent d’une part d’armes qui servent à tuer les proies pour manger voir se défendre et d’autre part d’outils ménagers. »
« Durant la période acheuléene, les outils deviennent de plus en plus perfection. »
« les chopp-tool qui sont bifaciales »
« Ces bifaces ont été retrouvés de part et d’autre du monde entier… Ces plus anciens outils que sont les bifaces servaient à dépecer les charognes laissées par quelques prédateurs bien avisés. Ils ne servaient pas à chasser car par exemple à l’époque de l’Acheuléen (400000 avant Jc) les hommes ne savaient pas chasser. Ils ne savaient que récupérer les restes de viande d’animaux tués ; ils en enlevaient la peau en se servant de premiers racloirs et coupaient laborieusement la viande. »
2.3.3 L’évolution des outillages
« Le harpon est une arme très répandue chez l’Acheuléen. »
« Les homos peuvent fabriquer beaucoup plus d’outils… »
« Les lances, les couênes, les harpons… »
« les sagaie : petit couteau fait d’un bout de silex tranchant et pointu inséré dans un manche… »
« L’évolution est importante et la différence est nette : au départ les hommes préhistoriques ne savaient pas fabriquer d’outil de chasse. L’outillage en était grandement limité (le dépeçage de récupération a ses limites !)… »
« Le débitage laminaire avec l’utilisation de plusieurs matériaux premiers comme des os de cervidés, du bois, aura contribué a véritablement développer l’industrie lithique du paléolithique au mésolithique… pour rendre l’industrie lithique encore plus officielle, concrète, les hommes vont commencer à établir une organisation sociale… »
« De ce biface, on passe a une vraie « artillerie » de chasse… »
« Pendant le Néolithique, on observe l’émergeance de la métallurgie dans des sociétés où cette technique est peu répandue. »
« Dans les pays de l’est , tel que l’Allemagne ou la Pologne, des vestiges d’éclat de silex ou d’os en matières dures animales (bois de cerf…) expliquent une industrie lithique où nous avons retrouvé des outils intacts qui servait pour la taille, le polissage et sont donc caractéristiques du néolithique. »
2.3.4 Approche fonctionnelle des outillages
« L’outillage a été une stratégie de subsistance nécessaire pour leur survie… »
« Il sert à dépecer la nourriture. »
« Il y a des armes qui servent à tuer, a chasser voir à se défendre et il y a les outils ménagés ».
« …ou des objets à usage quotidien comme les poinçons, les coins et les aiguilles qui témoignent donc d’une activité sédentaire puisqu’ils indiquent des travaux d’intérieur… »
« les navettes servent de médiateur entre les parties lithiques et en bois. »
2.3.5 Les cultures archéologiques du Néolithique
« Le Néolithique est marqué par l’apparition de cultures peu souple à l’appartenances rigides en Europe. »
« La Néolithisation en Europe se divise en 2 vagues : le Rubané et le Danubien. Le Rubané arrive par la Méditerranée du Proche Orient… »
« Une des caractéristiques du danubien est le Campaniforme… »
« Le Pre-Pottery Neolithic B allant de 9000 à 6800 est marqué de grandes évolutions dans la céramique tout d’abord avec des techniques comme la montée en colombages, les motifs campaniformes imités jusqu’en Bourgogne… »
« le courant danubien ayant pour point de départ la régions des balkans et qui s’étendra jusqu’à la France, vers Nice plus précisément. Ce courant qui part des Balkans va d’abord se répandre en Grèce où nous voyons apparaître une véritable culture grecque vers 8000 avant notre ère… »
« Les groupes ont d’abord atteind la Chypre, les îles de cyclades, puis sont arrivés en Grèce… »
2.3.6 Du mégalithisme au microlithisme et inversement
Le mégalithisme
« Le mégalithisme se différencie tout d’abord du microlithisme… »
« Le mégalithisme représente l’alignement de pierres géantes faisant plusieurs centaines de mètres en hauteur… »
« Le mégalithisme est de grandes pierres… »
« Le mégalithisme est le traîtement de la pierre, mais d’une pierre aux très grandes dimensions… »
« Le mégalithisme est le fait de construire des éléments gigantesque en bois… »
« Le mégalithisme ce sont d’énormes constructions en pierres réalisées ou non par l’homme… »
« Le dolmen lui est une série de pierres très imposantes. »
Le microlithisme
« Le microlithisme est une partie spécifique de l’histoire se reliant à celle de l’industrie lithique – qui est au départ de la création d’ustensiles grâce à de la pierre cassante. »
« Pendant le Microlithisme, l’outillage était sommaire. Les archéologues n’ont pas retrouvé beaucoup d’objet datant de cette époque… »
« Le microlithisme est une période de grande création d’outillage et d’évolution de l’homme et de la terre. »
« Le microlithisme est caractéristique du Magdalénien. Ce sont des petits éclats de silex qui ne sont pas très grands. »
« Le microlithisme : terme qui regroupe les petites pierres taillées ou non… »
« Le microlithisme est une période correspondant aux sortes d’outils retrouvés. (petits).
« Le microlithisme c’est l’utilisation de galets assez peu travaillés par les hommes, des os, des coquillages, bois. »
« la microlithique est caractérisée par des pointes de flèches… »
« le microlithisme représente toutes les roches dures au début. »
« le microlithisme : (micro = minuscule) outil (différent de macro) Petites pierres. »
« Le microlithisme correspond à l’industrie rocheuse d’objets de petites tailles. »
2.4 Modes de subsistance du Paléolithique au Néolithique
2.4.1 Le Paléolithique
« Ainsi ils ont du développer différentes stratégies de subsistance, notamment à partir du Paléolithique… »
« Ils se déplaçaient aussi selon les migrations elles mêmes des animaux, mammifères qui leur permettaient d’avoir des restes de viande à déguster. »
« Pour conclure, les stratégies de subsistance qui semblaient laborieuses au départ feront parties intégrantes de la vie des hommes préhistoriques en se transformant en de véritables organisations précises, évolutives, sociales amorçant la notion de répartition du travail, jalon conséquent de l’homme civilisé. »
Les stratégies de subsistances du Paléolithique au Mésolithique : « Selon nos dernières théories, la terre se serait formée il y a environ quatre milliards d’années… »
« On a souvent communément une vision très péjorative de la vie des hommes du Paléolithique au Mésolithique ; et il nous est difficile d’imaginer comment ceux-ci pouvaient survivre dans le contexte invivable dans lequel nous avons tendance à les mettres. »
« l’instinct de survie conduit les premiers hommes à développer certaines stratégies de subsistance du Paléolithique au Mésolithique… »
« Devenus nomades, notamment grâce à l’apparition du feu… »
« Les stratégies de subsistance du Paléolithique au Mésolithique se déroulent sur des milliers d’années. On peut penser qu’elles tendent alors à une ou plusieurs évolutions concernant différents domaines tels que l’habitat, les comportements alimentaires… Nous verrons donc selon ces domaines, dans quelles proportions elles évoluent. »
« Néanmoins, la chasse la pêche sont toujours présents et pour se faire l’art est toujours d’actualité… »
« C’est au Paléolithique supérieur et au Mésolithique que l’on voit apparaître l’économie de subsistance. En effet, les hommes, étant plus évolués, cherchent à survivre… »
« Au tout début du Paléolithique supérieur, les hommes se nourrissent avec ce qu’ils trouvent. Il n’y a pas vraiment de choix, l’homme cherche seulement à satisfaire sa faim. Ce sont des « charognards », ils mangent les restes d’animaux morts. »
« la chasse se perfectionne avec l’apparition du propulseur qui permet de doubler la puissance d’une sagaie. Les hommes cherchent désormais à chasser une ou deux espèces d’animaux. C’est également le début de l’élevage et de l’agriculture. A la toute fin du Paléolithique supérieur on voit apparaître la pèche. Cette activité en essor va demander des regroupements importants à certains endroits, c’est le début de l’habitat. »
Stratégies de subsistance du Paléolithique au Mésolithique : « Ainsi que l’apprentissage et le développement d’une industrie textile visant également à lutter contre le froid ».
« Au Paléolithique inférieur, l’activité de chasse est peu atesté. Lespremiers représentants du genre homo se nourrisaient de viande déjà morte. »
« Les outils sont indispensables aux hommes du Paléolithique pour subsister car les animaux deviennent vite très nombreux et sontféroces (bisons…) »
2.4.2 Le Néolithique et le développement de l’élevage
« Ensuite vient l’élevage avec dans un premier temps la domestication du chien dès le Paléolithique supérieur, puis les ongulés et pour terminer vers 7000 avant notre ère, les zombulés (mouton, chèvre). »
« Cette domestication leur permet de voir apparaître l’élevage qui empêche les animaux de migrer vers d’autres régions… »
« Au néolithique, les animaux domestiqués au Proche Orient sont : le lama, la gigogne, le canard musqué et le cobaye. »
« Les animaux domestiqué dans les Andes sont tout d’abord le lama et le rat musqué. »
2.4.3 Le Néolithique et le développement de l’agriculture
« En Europe, la neolithisation à surtout eu pour effet de développé de grande culture, notament cerealière. Car l’Europe est climatiquement, une bonne base pour l’agriculture… »
« Les léguminaires (pois, lentilles, haricots, arachides…) »
« Les chinois ont inventé le riz… »
2.4.4 Le dévreloppement des échanges
« C’est aussi la période des échanges comme par exemple le silex du Grand Pressigny diffusé jusqu’en Ecosse. La jadéite des Alpes également. Pourtant il n’y a pas de traces de monnaies. »
« L’argent n’existe pas encore, on en est au troc… »
2.4.5 Le concept de néolithisation
« A chaque coin du globe terrestre… »
« Les cinq foyers primaire de néolithisation dans le monde sont :
- la côte méditerranéenne en europe en Occident.
- en Australie
- Amérique du nord
- En Antartique
- Au pôle Nord. »
« La néolithisation en Europe signifie la dispersion et le développement de cette période dans le continent européen. Nous allons donc voir de quelle manière elle s’est répandu et qui ont été les pays colonisés… »
2.4.6 Et l’invention de la maison
« Les premières trasse « urbaine » sont attesté à cette époque. Campement de chasse. »
« L’intérieur de cette maison est constitué de 2 parties séparées par une cloison, probablement pour délimiter une chambre. Des fenêtres et des portes donnent sur l’extérieur et les murs sont construits sur des poteaux en bois dont on peut encore aujourd’hui trouver la trace… »
« Concernant l’espace cuisine nous avons retrouvés
Du charbons fosilisés des poteries, des objets de chasse comme des silex par exemple des pointes de flèches des ossements de gibiers. Des pierres des cailloux aillant servit à la fabrication d’un foyer pour cuire les aliments. »
« En somme nous reconnaissons l’espace repos assez facilement car il est volontairement dépourvues de cailloux par exemple, pour facilité le confort… »
2.5 Art, symboles et rites préhistoriques
2.5.1 Les sites
« La première est trouvée dans la grotte d’Altamira dans la Dordogne. »
La Grotte de « Lascaut »
« Les grottes de Lascaux » [ben oui, Lascaux 1, Lascaux 2…]
L’art aurignacien : « on peut également relever les gravures sur roche en plein air, comme celles du Mont Bégo. »
« Les peintures rupestres sont connues dès le Néolithique final dans le Valmonica en Italie et dans la vallée des Mystères en France… »
« L’exemple le plus connu est celui de Stone age en Angleterre. »
2.5.2 Les représentations
« Ce sont des mamouthes, des bisons, des lions, hypopotames mais aussi des pingouins qui y sont représentés mais la « palme d’or » du plus grand nombre de représentations revient surment au cheval et au bison. »
« dans l’art aurignacien, les principales représentations rupestres se situent dans des milieux abrités du même type que des grottes. »
« N’oublions pas les parures faites d’os entre autres qui déguisaient un coup un poignet ou un doigt ou encore même une oreille. »
« Les os sont taillés joliement et forment des objets originaux. Il existe notamment les bifaces taillés des deux côtés. »
« Dans la peinture pariétale, c'est-à-dire sur les murs. »
« les représentations sur grottes… »
« on a retrouvé dans plusieurs grottes comme la grotte de Lascaux, la grotte darcy, la grotte de chauvée des peintures faites à l’intérieur de c’est grottes contre les parois sur les murs… »
« Cet art monumental par la mise en avant d’individus et d’une élite montre l’amorce des bouleversements qui vont secouer la civilisation néolithique… »
« … Ainsi que l’un de ces symbole la hache polie. (utilisé dans 90 % des activitées). »
2.5.3 Archéologie funéraire
« ainsi qu’à une standardisation des sépultures où l’on tend vers l’individualisme… »
« Il y a aussi un soucis de mettre en terre les personnes décédées, c’est pour cela que l’on trouve de nombreuses sépultures… »
« Nous pouvons néanmoins suggérer sans trop se mouiller et risque d’erreur qu’il s’agit bien là d’une pratique aristocratique réservée aux élites tandis que les autres classes inférieures devaient avoir d’autres moyens de traiter leurs cadavres… »
« A Varna, nous sommes en présence d’un sanctuaire où il y aurait pratiquement plus de parures que de cadavres. »
Chapitre 3. Une réflexion sur l’histoire humaine
Introduction sur la recherche elle-même et comment on la conduit
« Ces outils ont été retrouvé à une période où on ne croit pas encore à la Préhistoire. C’est une découverte considérable. »
3.1 Sur la nature humaine
« En définitive, en nous infligeant une des pires blessures narcissiques au 19e s. Darwin l’a bien prouvé, l’homme n’est pas cette créature modelée à l’image de Dieu mais bien un cousin des chimpanzés. Homo Sapiens sapiens n’est qu’une seule et même espèce qui n’a eu le mérite que de s’adapter à son milieu et d’évoluer vers ce que nous sommes. Alors restons modestes… »
3.2 Sur l’adaptation et la survie
« Le pré-homme et l’homme ont parcourus beaucoup de chemin dans un monde mistique et encore inconnu pour eux. A cette époque le danger était omniprésent il a fallut des années d’adaptation et acquérir, chaque fois de nouvelles techniques et stratégies pour subsister dans cet environnement qui changait constament. »
« avec les différentes périodes de glaciation par exemple, l’ancêtre de l’homme a appris à se débrouiller seul, non sans mal, et à subvenir à ses besoins… »
« Ensuite, et à travers les différentes cultures qui vont se succéder, on note l’évolution et avant tout, la pratique de l’outillage qui va largement faciliter le quotidien. Le biface, les lames, les pointes seront d’une très grande utilité pour la découpe de la viande, de l’animal mort. »
« C’est pendant cette période de glaciation, créant une calotte polaire qui recouvrera l’Europe dans sa plus grande expansion que l’homme se lança dans une guerre de la survie. »
« Au fil du temps, l’homme a su profiter de ce que la nature pouvait lui apporter mais également hostile, il a cherché a se protéger en formant des groupes et en se sédentarisant. Et pour survivre, il a perfectionné ses outils et s’est mis à chasser. Notre humanité était née… »
« l’homme utilise sa faculté de cognition, il s’adapte, anticipe pour survivre, il a conscience de lui et de la mort, peut-être une pré-conscience ou conscience primaire qui ne le rend pas inactif. »
« Ces évolutions dans plusieurs domaines tels que l’outillage , les armes, l’habitat, les vêtements, son mode de vie au final tend, à travers les milliers d’année que cela a pris, vers la standardization (pour les outils), l’optimisation et même la perfection (très loing d’être atteinte bien-sûr) »
3.3 Sur la notion de progrès
« Car c’est à cette époque que l’homme développe une nouvelle forme de vie… »
« Plus le progrès et les techniques avancent et plus les populations ont de besoins… »
« Après quelques millénaires de migrations, d’installations, d’évolution, le Néolithique, grand courant de changement de la façon de vivre, va pouvoir se terminer… »
« S’il y a eu une néolithisation, c’est grace au déplacement de certains hommes, que l’on appelle : les colons. La néolithisation a pû avoir lieu grâce aux foyers primaires dans le monde. Tout a débuté à partir de là… »
« Ils étenderont leur influence vers l’ouest jusqu’aux côtes française où ils se retrouveront bloqués ce qui engendrera une grave crise… »
« Les différentes cultures présentes en Italie vont se diviser en plusieurs groupes qui donneront naissance à d’autres cultures. Ces cultures se répandront ensuite… »
« La néolithisation fut une phase importante pour l’avancer de l’homme. Cela lui a permit de vivre en communauté, de ce mettre a l’abris et de ce nourir. »
« Le Néolithique : Ce situe à la fin de la période préhistorique. Cette phase de transformation est la plus proche de l’être humain. L’homme néolithique s’habille, fait cuire ses aliments il a donc l’expérience du feu. Il enterre ses morts. Et ont conscience d’une d’une communauté. »
« C’est donc grâce au Proche Orient que nous sommes là aujourd’hui… »
« La néolithisation de l’Europe ne s’est produite pas que grâce à une diffusion internationale mais aussi nationale et surtout régional... »
« Depuis des siècles, l’évolution et la modernisation sont permanentes. Tout commence par le charognage, la chasse, la pèche et la réflexion du genre homo démontre que l’évolution est positive. La communication et l’art transmettent leur savoir. Désormais reste à savoir jusqu’où l’évolution continuera t-elle. »
« La néolithisation de l’Europe est faite à partir de la colonisation par des colons… Il n’est pas difficile d’imaginer un colon expliquer les vertus de l’agriculture aux plus réticents. En effet même si l’on peut se poser la question, à savoir ce qui a pris à nos ancêtres de vouloir travailler, c’est qu’en y réfléchissant on se rend compte qu’elle assure un meilleur niveau de vie, une consommation plus régulière de repas que lors de la chasse… »
« Ainsi se présente le néolithique européen à la fois envahi d’un conscience globale et pourtant fragmenté. Sa population est fortement encré dans l’idée de l’économie de production et on voix apparaitre pour la toute première fois l’idée d’élitisme. Ainsi l’homme perd sa liberté pour le travail en echange d’une relative sécurité et nous voyons la apparait la dernière innovation de l’Humanité, se systheme etant toujours vallable de nos jours. »
« la période néolithique n’est pas apparut à une date précise, ni dans un lieu exact. Bien au contraire la période néolithique est la combinaison de plusieurs évolutions au sein d’un continent et qui en les regroupant ont permis de voir que malgré quelques différences sur certains points, les régions avaient su développer les même points plus ou moins… »
3.4 Recent Progress in Gender Archaeology
« Pendant que les hommes sont à la chasse, les femmes vont développer, organiser une sorte de jardin ou l’on commence à cultiver des plantes mais aussi et surtout des éléments qui vont leur servir à s’alimenter… La cuisine va être ensuite améliorée grâce à la découverte du feu avec lequel on va faire bouillir les aliments. Il se développe alors un peuple de chasseurs-cueilleurs capablent de subvenir à leurs besoins nutritifs. Ils vont également répondre à des questions d’hygiène en se lavant. Pour finir ils vont également résoudre le problème des intempéries (la pluie, le froid) en habitant dans des grottes ou plus précisément des « abris-sous-roche ». Avec cela ils resteront protégés du temps extérieur. A la suite on va organiser l’habitat selon plusieurs espaces : un espace où l’on mange et un espace de détente. En conclusion on peut dire que les cultures du Paléolithique et du Mésolithique avaient de bonnes stratégies du subsistance qu’il s’agisse de la nourriture, de l’habitat ou bien encore de l’hygiène. »
« Il crée en quelque sorte des ateliers où les plus expérimentés, les plus vieux qui non plus forcément les moyens physiques d’aller chasser apprenent les techniques de fabrication d’outils aux plus jeunes pendant que les autres partent à la chasse. Les femmes s’occupent de travailler les peaux et débittent la viande. »
Conclusions générales
« C’est ce vers quoi les indices semblent converger mais comme bien souvent, cela reste une hypothèse, jusqu’à preuve du contraire. »
Tuesday, May 23, 2006
La fin du Néolithique en France méditerranéenne – Périodisation schématique
Olivier Lemercier
Le Néolithique récent / Néolithique final 0 / Période formative
Le groupe Chasséen du Néolithique moyen ne semble pas s’étendre au-delà de 3700 à 3500 pour laisser place à une période encore méconnue qui est qualifiée selon les chercheurs de Néolithique moyen final ou tardif, de Néolithique récent ou encore de premier Néolithique final. En fait, la courte période comprise entre 3700 et 3400 présente des ensembles très différents, dans les mêmes secteurs géographiques. Certaines séries semblent montrer l’existence d’un étiolement des traditions stylistiques et plus encore techniques issues du Chasséen au sein d’assemblages qui conservent cependant de nombreux caractères du Néolithique moyen. Mais ces séries sont encore trop peu nombreuses ou inédites pour faire l’objet d’une caractérisation formelle à valeur générale. Ces ensembles, illustrés en Languedoc par le série de l’Avencas (Brissac, Hérault) (Gutherz, 1980), sont aussi maintenant connus en Provence, principalement en Vaucluse avec les sites du Duc (Margarit et Renault, 2002) et des Juilléras (Lemercier et al., 2002) à Mondragon et sur le site de la Blaoute à Crillon-le-Brave (Buisson-Catil, 1996) ainsi que dans les Bouches-du-Rhône, dans la grotte du Mourre de la Barque à Jouques (van Willigen in : Lemercier et al. à paraître). C’est aussi sans doute à ces ensembles que peut être rapportée la première phase de la nécropole de Château Blanc (Ventabren, Bouches-du-Rhône) (Hasler et al., 2002). Mais, dans cette même période, apparaissent aussi des assemblages sensiblement différents, mis en évidence tout d’abord en Languedoc sur le site de la Mort des Ânes (Villeneuve-les-Maguelonne, Hérault) (Gasco, 1980) mais qui n’avait pas bénéficié de datations. Aujourd’hui, cette série peut être mise en parallèle avec celles mises au jour en Provence, sur le site des Ribauds (Mondragon, Vaucluse) (Margarit et al., 2002) et de la grotte Goulard (Ménerbes, Vaucluse) (Sauzade, 1990). Ces séries sont caractérisées par des morphologies segmentées sans doute issues de la tradition chasséenne mais surtout par la présence de décor de cordons en arceau ou en guirlande qui tranchent nettement, tout comme l’industrie lithique, de ces traditions anciennes. La synchronie radiocarbone de ces différents ensembles (de tradition chasséenne et préfigurant le Néolithique final) dans la période 3700-3400 peut indiquer soit une évolution très rapide, que la résolution du radiocarbone ne permet pas d’approcher, soit l’existence d’évolutions plus ou moins rapides des ensembles chasséens d’une micro-région à une autre, de façon buissonnante et avec ou sans influx extérieurs. Dans tous les cas, les convergences stylistiques observables entre le Languedoc et la Provence ne témoignent pas réellement d’évolutions totalement isolées les unes des autres, mais plutôt de l’existence de phénomènes communs ou d’ensembles culturels encore trop peu représentés pour être clairement reconnus. En Languedoc occidental, comme en Provence orientale, cette période de transition semble encore plus méconnue.
Le Néolithique final 1
Le développement des cultures du Néolithique final se fait donc dans ce contexte. L’apparition du groupe Saint-Ponien et du Ferrières ancien en Languedoc ainsi que du Fraischamp et du Couronnien en Provence succède peut-être rapidement à ces premières manifestations nouvelles, entre 3400 et 3200. Ainsi le Saint-Ponien bénéficie de quelques datations assez hautes vers le milieu du quatrième millénaire et peut d’ailleurs être considéré par certains comme appartenant au Néolithique récent. L’origine du groupe de Ferrières peut sans doute être suivie à partir des définitions de pré-Ferrières et de Ferrières ancien qui s’échelonnent dans la seconde moitié du quatrième millénaire. Le groupe du Fraischamp peut être mis en parallèle avec les phases anciennes du groupe de Ferrières, avec le Vérazien ancien, les premières phases du groupe des Treilles et le groupe de Roquemengarde, avec des datations centrées sur la fin du quatrième millénaire. Malgré un certain décalage pour les dates les plus anciennes, c’est sans doute dans le dernier tiers du quatrième millénaire que se développe le groupe Couronnien en Provence. La situation en Provence orientale ne peut, encore une fois, être précisée en l’absence de fouilles de sites d’habitat. Le développement important des monuments mégalithiques dans cette région pourrait conduire à mettre en relation le début du Néolithique final de cette région avec les groupes contemporains de la diffusion des dolmens (Ferrières en Languedoc oriental et Couronnien en Provence occidentale). L’extension géographique des faciès du groupe de Ferrières doit encore être précisée mais sa présence en Provence rhodanienne et son influence sur les ensembles provençaux jusque dans la moyenne vallée de la Durance à La Fare (Forcalquier, Alpes-de-Haute-Provence) (Lemercier et al., 2004) est notable.
Le Néolithique final 2
Le début du troisième millénaire est principalement marqué par le développement du groupe de Fontbouisse, probablement dès les tous premiers temps du millénaire (Gasco, 2003), alors que la date de disparition du Ferrières n’est toujours pas précisée et que celui-ci semble perdurer quelques siècles dans le troisième millénaire. Le groupe de Fontbouisse semble avoir influencé l’ensemble des groupes du Midi méditerranéen français pendant le troisième millénaire. Ainsi, l’extension des faciès orientaux du groupe de Fontbouisse est évidente en Provence occidentale et jusque dans la moyenne vallée du Rhône. Mais, au-delà, l’apparition de céramiques carénées et de décors de cannelures au sein des assemblages provençaux de la sphère couronnienne est tellement sensible qu’elle a conduit à la définition d’une nouvelle entité appelée groupe Rhône-Ouvèze et actuellement interprétée en terme d’influences fontbuxiennes sur le substrat local couronnien. L’ensemble Rhône-Ouvèze, en cours de redéfinition, correspond en fait à des assemblages assez différents selon les secteurs géographiques, à la fois en poids des traditions fontbuxiennes et couronniennes mais aussi en terme de faciès décorés et de faciès « austères ». Certains sites couronniens, en particulier celui de la Citadelle (Vauvenargues, Bouches-du-Rhône), présentent cependant des séries de datations assez basses, montrant peut-être par cette perduration les limites de l’acculturation d’origine fontbuxienne. Les datations de ces ensembles sont centrées sur la première moitié du troisième millénaire. Vers l’ouest, en Languedoc occidental et septentrional, la dynamique d’évolution culturelle marquée par la perduration des groupes de Véraza et des Treilles, montre elle aussi l’influence du groupe de Fontbouisse sur ces deux cultures avec l’apparition de morphologies et de décors spécifiques. Le groupe du Nord-Vaucluse, généralement attribué à cette phase, n’est pas repris dans cette périodisation en raison des doutes portant sur sa définition. Ce « groupe » semble en effet correspondre à plusieurs ensembles chronologiques distincts pouvant se rapporter à d’autres cultures définies.
Le Néolithique final 3
La troisième phase du Néolithique final correspond dans le Midi méditerranéen à l’apparition et au développement du Campaniforme, entre 2500 et 2400. A l’est du Rhône, les premiers gobelets (styles standard et pointillé géométrique) apparaissent au sein d’assemblages faisant référence aux groupes de Fontbouisse et Rhône-Ouvèze mais généralement sur des sites de topographie particulière et géographiquement localisés sur le littoral et en bordure du Rhône. Dès ces premières phases, des transferts techniques sont remarquables entre ces ensembles culturels locaux et étrangers, tandis que des gobelets campaniformes sont diffusés loin à l’intérieur des terres. Le style pointillé géométrique est assez remarquablement absent du Languedoc oriental, sur les terres du groupe de Fontbouisse, où sont malgré tout présents quelques gobelets standards en contexte fontbuxien. A l’ouest, en Languedoc central et occidental ainsi qu’en Roussillon la situation est plus confuse, les campaniformes du style pointillé géométrique se trouvant fréquemment sur des sites véraziens ruinés ; situation correspondant sans doute à un phénomène d’exclusion géographique car il est très probable, en fonction des datations, que le groupe Vérazien récent perdure jusqu’au milieu du 3e millénaire, au moins. En Provence orientale, où s’étend probablement le groupe Rhône-Ouvèze (ou un autre faciès apparenté au groupe de Fontbouisse), l’apparition des premiers campaniformes sur le site de l’Abri Pendimoun (Castellar, Alpes-Maritimes) se double d’une autre influence, d’origine italique cette fois, avec la présence de céramique à décor métopal (Binder, 2003).
Entre 2400 et 2300, apparaissent les groupes campaniformes récents régionaux du Midi (le groupe pyrénéen et le groupe rhodano-provençal) qui partagent une même céramique commune et des relations importantes avec les groupes ibériques. Ces groupes tendent à remplacer les cultures locales du Néolithique final, par acculturation amorcée dès les premiers temps de la présence campaniforme. La perduration du groupe Rhône-Ouvèze, en Provence occidentale, jusqu’à la période de développement du groupe campaniforme rhodano-provençal n’est attestée que par de rares sites comme celui de la Bastide Blanche (Peyrolles, Bouches-du-Rhône) (Lemercier et al. à paraître), tandis qu’en Provence centrale, les sites de Chemin d’Aix à Saint-Maximin et du Plan Saint-Jean à Brignoles (Var) montrent l’existence d’une phase tardive du Rhône-Ouvèze probablement contemporaine du Rhodano-Provençal. En Languedoc oriental, dans le Gard (comme dans la moyenne vallée du Rhône), l’expansion du Campaniforme rhodano-provençal se fait en synchronie avec les phases récentes du groupe de Fontbouisse. Les associations de mobilier, comme les cas de mixités stylistiques sont maintenant bien assurés (grotte de la Chauve Souris, Donzère, Drôme ; Mas de Vignoles IV, Nîmes, Gard). L’hypothèse selon laquelle le groupe de Fontbouisse pourrait perdurer localement jusqu’à l’aube de l’Âge du Bronze ne peut donc être écartée, même si l’implantation et le développement du campaniforme rhodano-provençal sur l’ensemble de ces régions semblent très importants.
Néolithique final 4 / Bronze ancien 1
L’apparition des céramiques à décor barbelé et des premiers petits objets de bronze dans le Midi méditerranéen de la France marque théoriquement la fin du Néolithique entre 2200 et 2100. Ces apports d’origine orientale (Italie septentrionale, nord-ouest des Balkans) s’insèrent dans l’ensemble de la région considérée et au-delà en remontant la vallée du Rhône pour ne disparaître qu’entre 1900 et 1800 avec le développement du plein Âge du Bronze ancien et de nouveaux influx, rhodanien cette fois. Les fortes traditions campaniformes encore sensibles conduisent à considérer cette période comme partie intégrante du Néolithique final en même temps que comme les prémices de l’Âge du Bronze. Les cultures locales du Néolithique final ont cependant probablement disparu, même si les traditions fontbuxiennes ont pu ponctuellement perdurer en Languedoc oriental.
Wednesday, May 10, 2006
Dolmen du Clos de l'Hoste, Aude, début des années 90
Grotte de Manjaïre, Bouches-du-Rhône, 1983
Forcalquier - La Fare, Alpes-de-Haute-Provence, 1992
La Ponchonnière, Alpes-de-Haute-Provence, 1988
Forcalquier - La Fare, Alpes-de-Haute-Provence, 1992
Col Sainte-Anne, Bouches-du-Rhône, 1985
Ponteau-Gare, Bouches-du-Rhône, 1997
Vallée de l'Ubaye, Alpes-de-Haute-Provence, 1987
Forcalquier - La Fare, Alpes-de-Haute-Provence, 1993
Toulon, Var, 2005
Volx, Alpes-de-Haute-Provence, 2004
La réunion, 2004
La réunion, 2004
La Bastide Blanche, Bouches-du-Rhône, 2003
Porquerolles, Var, 2004 ?
Sardaigne, 1999
Florence, Italie, 2001
Besançon, Doubs, 2002
Besançon, Doubs, 2002
MMSH, Aix, Bouches-du-Rhône, 2002 ?
MMSH, Aix, Thèse, Bouches-du-Rhône, 2002
Bandol, Var, 2002
La réunion, 2004
MPGV, Quinson, Alpes-de-Haute-Provence, 2001
Musée de Lisbonne, Portugal, 1999
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Prague, République Tchèque, 2004
Montmaur, Hautes-Alpes, 2003
La Bastide Blanche, Bouches-du-Rhône, 2003
4e Millénaire, Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, 2005
République Tchèque, 2004
Mycènes, Grèce, 1999
République Tchèque, 2004
L’occupation Bronze final 2B du site de
Mondragon – Les Juilléras (Vaucluse)
Olivier Lemercier et Christophe Gilabert
avec la collaboration de Jean-François Berger et Patrick Mellony
1. Le site
Le site des Juilléras a livré des vestiges témoignant de sa fréquentation depuis le Néolithique ancien, jusqu’au premier siècle de notre ère. Un secteur bien conservé a permis la fouille d’un ensemble de structures correspondant à une succession d’occupations du Néolithique récent au Bronze final 2b.
Quelques vestiges mobiliers, mis au jours lors de la phase d’évaluation, témoignent de la fréquentation du secteur au Bronze final I (renseignement oral J. Vital), Il s’agit des fragments de deux petits vases de forme biconique à carène marquée (sans être vive) et lèvre éversée. Aucune structure, ou niveau de sol conservé n’ont pu être repérés pour cette période.
Dans la partie nord de la fouille, une structure isolée a pu être fouillée. Il s’agit d’une structure de combustion à galets chauffés attribuable au Bronze final 2b, qui doit correspondre à une aire d’activité particulière à rattacher à l’important site d’habitat de Laprade (Lamotte-du-Rhône, Vaucluse) situé 250 m au nord (Billaud 1999).
Le cadre naturel et l’historique des recherches ont été présentés à l’occasion de l’étude des occupations néolithiques (cf. infra article spécifique).
2. Implantation de l’occupation du Bronze final 2B
Les observations géoarchéologiques montrent que l’implantation du Bronze final se fait après un important exhaussement de la plaine alluviale, parfois proche de 50 cm suivi d’une pédogenèse calcique marquée par la formation d’un horizon carbonaté à nodules millimétriques qui a recouvert et scellé toutes les traces des occupations antérieures.
Une unique structure attribuée à l’occupation du Bronze final a été mise au jour isolée de tout contexte, dans un secteur marqué par l’absence d’autres structures et de sol archéologique conservé, à l’extrémité nord de la fouille. Rien ne permet de juger de l’effectif isolement de cette structure en raison de la proximité de la berme bordant la fouille au nord. En effet, cette structure pourrait appartenir à un ensemble plus important se développant vers le nord à l’extérieur de la surface étudiée.
3. La structure
Il s’agit d’une grande fosse ovalaire de 3,2 mètres de longueur pour 1,1 mètre de largeur, peu profonde (0,35 mètre au maximum). Cette structure est orientée nord-nord-est / sud-sud-ouest.
Le remplissage se compose de trois niveaux distincts :
- Le niveau supérieur, conservé au maximum sur 0,1 mètre d’épaisseur, est composé d’un sédiment brun foncé qui a livré un abondant mobilier archéologique. Ce niveau est conservé sous la forme d’une lentille dans la partie centrale de la structure.
- Le niveau intermédiaire, d’une puissance moyenne de 0,2 mètre, présente une nappe très dense de galets entiers ou fragmentés. Les galets entiers peuvent atteindre 20 à 25 cm de diamètre, la taille moyenne étant cependant de l’ordre de 10 à 15 cm, mais ils sont rares et conservés uniquement dans la partie périphérique de la structure. Dans la partie centrale, qui présente un net tassement, ne subsistent que des fragments de galets permettant de restituer des blocs de volume identique à ceux conservés en périphérie. Ces galets, de diverses natures et couleurs, ne semblent pas avoir fait l’objet d’une sélection, ni pour leur volume, ni pour leur nature.
- Le niveau inférieur d’une puissance maximum de 0,05 mètre est constitué de charbons et de bûches carbonisées. Pour ce niveau aussi, d’importantes différences marquent la partie centrale de la structure, et sa périphérie. La partie centrale présente un lit de charbon, plus ou moins dense et continu, alors que la périphérie est marquée par la présence de bûches carbonisées conservées au contact du fond de la fosse et immédiatement sous les galets les moins éclatés.
Le fond de la fosse présente des traces de rubéfaction discontinue, mais clairement lisibles.
4. Le mobilier archéologique
Le niveau supérieur a livré, directement au contact du niveau de galets une petite série de mobilier céramique et métallique.
Le mobilier n’est pas très abondant mais présente des éléments caractéristiques qui permettent de préciser la datation de l’ensemble.
4.1 La céramique
La surface de la nappe de galets a livré 324 fragments de céramique. La fragmentation est importante à très importante, et très peu de collages sont possibles. 44 fragments de formes ont été observés dans cette série et ne permettent pas de restituer de formes archéologiquement complètes.
La présence de ce mobilier dans le remplissage supérieur de la structure de combustion et sa répartition homogène, résulte soit d’une réutilisation de la structure en dépotoir, soit d’un dépôt naturel par l’érosion des bords de la fosse et du sol d’occupation alentour.
La céramique présente des surfaces
altérées ou peu travaillées et plus rarement un lissage pouvant être soigné. Les pâtes sont généralement sombre avec des tons de gris et de brun, mais quelques objets présentent des pâtes dans des tons de beige à beige rosé. Le dégraissant est bien visible abondant et assez mal calibré. La calcite semble majoritaire mais des particules de diverses natures sont visibles sur de nombreux fragments.
Les formes peu nombreuses sont représentées par un fond plat, de nombreux fragments de bords et de plus rares fragments de carènes ou d’épaulements. Les bords sont marqués par un aplatissement quasi-systématique de la lèvre qui peut présenter des facettes.
Les éléments de décors sont rares et représentés par des impressions sur la lèvre ou sur la panse et par un fragment d’écuelle présentant un décor particulier de cannelures verticales.
Une petite fusaïole, en céramique, de 3,3 cm de diamètre pour 1,4 cm d’épaisseur, est marquée par un renfoncement de sa partie centrale sur une face, dessinant un bourrelet sur le pourtour, et sur l’autre face par une série de petites impressions très dégradées autour de la perforation centrale légèrement conique.
4.2 Le mobilier métallique
Le mobilier métallique est représenté par deux objets de petites dimensions mis au jour séparément directement au contact de la nappe de galets.
Le premier est une petite épingle affectant une couleur bleu turquoise. La tige présente une section circulaire, avec une pointe régulière dans le prolongement. La partie proximale présente un net aplatissement de la tige qui s’enroule d’un tour complet vers l’intérieur.
- Longueur totale : 8,2 cm
- Diamètre maximum de la tige : 0,3 cm
- Largeur de la tige aplatie à l’enroulement : 0,4 cm
Le second est une agrafe ronde d’un diamètre d’environ 2 cm à l’origine. Elle est formée d’une tôle, très fine, qui présente sur sa face supérieure un décor en relief composé d’un bouton central et de deux cercles concentriques, le bord de l’agrafe est marqué par un petit bourrelet moins développé. L’agrafe présente deux pattes opposées, appartenant à la même tôle, repliées sur la face inférieurs de l’objet. La forme et la longueur de ces pattes ne sont pas identiques.
5. Analyse, comparaison et interprétation et de la structure
5.1 La morphologie
La morphologie et le remplissage de cette structure permette de l’interpréter comme une structure de combustion à pierres chauffantes. Un type d’aménagement communément appelé “ four polynésien ” en se référant à une analogie ethnologique.
Ces structures bien connues depuis le Mésolithique se développent durant tout le Néolithique sous des formes assez variées. Les périodes protohistoriques vont également voir se développer ce type de structures de chauffe et cela principalement à la fin de la période, au Bronze final et au 1’âge du fer ou elles sont très fréquentes notamment dans les régions les plus septentrionales de l’Europe.
Sur le plan typologique cette structure est très proche des autres aménagements connu pour la fin de âge du bronze. La forme allongé est presque exclusive, que la structure soit rectangulaire ou ovalaire comme c’est le cas aux Juilléras. Les dimensions sont quant à elle plus variables surtout au niveau des profondeurs, mais nombre de ces structures n’ont pu comme aux Juilléras être mises en relations avec un sol et le niveau d’ouverture reste difficile à reconnaître.
Différents sites ont donc livré des aménagements comparables et à la fin de l’âge du Bronze (la plupart dans des niveaux du Bronze final III). On peut en citer quelques uns où la morphologie des structures est très proche de celle des Juilleras : Camp militaire à Thoraise (25) (Watts & al. 1995), Puy Saint André de Busséols (63) (Tixier & Vital 1985), Terrasse de la Brégoule à Soyons (07) (Beeching & al. 1985), Château-Blanc à Ventabren (04) (Hasler & al. 1996).
5.2 La stratigraphie
Le remplissage de cette structure suit la même logique fonctionnelle que les autres exemples connus. C’est ce remplissage et plus particulièrement la nature et la stratigraphie de ce dernier qui va nous donner des informations sur le mode de fonctionnement et l’utilisation de la structure de chauffe.
La restitution d’une partie de l’histoire fonctionnelle de la structure s’appuie en effet sur l’observation de la chaîne opératoire à l’origine du remplissage, particulièrement bien illustrée par les exemples sub-actuels du four polynésien tahitien et du Pachamanca andin (Gilabert 1997).
En se fondant sur ces deux paramètres on pourrait décrire ainsi le processus de mise en place et le fonctionnement de cette structure:
- Creusement de la fosse
- mise en place du combustible au centre de la structure et allumage
- dépôt des galets, accumulateurs de chaleurs qui sont disposés en tas puis dispersés ; ceux qui se trouvent au centre de la structure sur l’aire de combustion se fragmentant et s’altérant davantage que ceux situés à la périphérie. Lors de cet épandage, des bûches se retrouvent exclues de l’aire de combustion et connaîtront donc une combustion moins complète.
- dépôt de l’objet à cuire que ce dernier soit un aliment ou une céramique et fermeture de la structure
- cuisson
- réouverture de l’aménagement pour extraire ce qui y a été cuit, suivi du comblement la structure avec son propre bouchon et du sédiment environnant
- la structure peut être réemployée en dépotoir, ce qui peut expliquer le matériel retrouvé dans ses couches sommitales.
L’interprétation comme structure de combustion à pierres chauffantes tient principalement à la présence de galets portant de forts thermostigmates jusqu’à l’éclatement pour ceux les plus proches du centre de combustion. A ce sujet, on peut observer que ces galets n’ont fait l’objet d’aucune sélection particulière ni pour leur taille ni pour leur nature pétrographique. C’est d’ailleurs le cas, la plupart du temps, dans ce type d’aménagement pour cette période.
5.3 Les interprétations de fonctionnements
Avant d’appréhender l’utilisation en tant que telle de la structure de chauffe, il convient de rappeler le principe général qui doit présider à l’utilisation de ce type d’aménagement, il est en effet permis de penser que quels que soient les aménagements et la période à laquelle ils appartiennent, le but recherché par les utilisateurs était d’utiliser les propriétés calorifères - de restitution contrôlée de la chaleur - que permettent ce type de structure.
L’interprétation du four enterré pour cuisson à l’étouffée (Vital 1992) exposée ici est la plus probable au vu de la stratigraphie de cette structure. Elle est aussi la plus fréquemment utilisée pour ce type d’aménagement et la plus fréquente dans la littérature archéologique, guidée sans doute par les exemples ethnologiques bien documentés et banalisés.
D’autres utilisations possibles peuvent être envisagée en se fondant aussi bien sur des données archéologiques qu’ethnologiques :
- la grillade d’aliments par contacts direct avec les calorifères ou par l’intermédiaire d’une claie
- le séchage, la torréfaction des céréales ou encore le boucanage.
- l’obtention de vapeur pour des bains de vapeurs curatifs ou purificateur.
- l’utilisation comme four de potier est également envisageable même si techniquement cette structure parait bien mal adaptée à une telle fonction en comparaison des structures connues comme telles à la fin de l’âge du Bronze.
Cette structure de combustion à pierres chauffantes des niveaux du Bronze final 2b s’intègre à un corpus de structures de chauffe important pour la fin de l’âge du Bronze et le début de l’âge du Fer. Sa morphologie et son remplissage en font un des nombreux exemples de ce type d’aménagement pour ces périodes. Son caractère isolé empêche toutefois d’aller plus avant dans l’interprétation de la structure et son statut au sein de l’habitat.
On peut néanmoins, en la comparant aux autres aménagements de ce type connus pour les mêmes périodes penser que tel n’était pas son statut. En effet, dans les périodes protohistoriques ces aménagements sont, le plus souvent, regroupés dans des zones restreintes et souvent de façon linéaire véritables structures spécialisées dans un espace domestique spécialisé, de la même manière ces aménagements peuvent se retrouver à la périphérie de l’habitat proprement dit ce qui pourrait être le cas de cette structure peut-être à relier avec le site de Laprade distant d’environ 250 m.
6. Comparaison et datation du mobilier archéologique
Concernant l’attribution chrono-culturelle, les formes céramiques représentées essentiellement par leur bord à ressaut et des profils segmentés renvoient probablement à des coupes ou des jattes proches de celles décrites par J. Vital pour la grotte des Cloches (Saint-Martin-d’Ardèche, Ardèche) (Vital 1986) ou pour la Baume des Anges (Donzère, Drôme) (Vital 1990a). Le fragment d’écuelle à décor de cannelures peut être comparé à plusieurs vases de la Baume des Anges (Vital 1990a, fig. 38).
L’ensemble de ce mobilier céramique semble faire référence à des séries attribuées au Bronze final 2b. De plus, la parenté de cette série avec celle mise au jour sur le site de Laprade lors de la campagne d’évaluation semble confirmée par les premières publications de la fouille de ce site (Billaud 1998, 1999).
Le mobilier métallique pourra aussi faire l’objet de comparaisons. L’épingle peut être rattachée à la famille des épingles à boucle au sommet, groupe des épingles à tête repliée et précisément au type des épingles à tête enroulée et tige circulaire. Ce type semble apparaître en France dès le Bronze moyen, et il est commun aux 3 phases de l’Age du Bronze final. Pour le la région languedocienne son apparition serait à dater du Bronze final II (grotte du Prével supérieur à Montclus, Gard). Les dimensions de cette épingle rentrent dans la moyenne reconnue entre 6 et 10 cm (Audouze & Gaucher 1981).
7. Nature de l’implantation
La structure est isolée à proximité de la limite nord de la fouille. Le fait que cette structure soit unique ne peut cependant être assuré, d’autres structures de même type pourraient avoir été implantées immédiatement au nord, cependant les sondages réalisés dans cette zone n’ont rien montré pouvant aller dans ce sens, et si cette structure appartenait à l’origine à un ensemble, celui ci devait être très réduit.
La relation de cette structure avec le site d’habitat de Laprade, 250 mètres au nord, si elle ne peut être assurée avec certitude, semble probable. Il s’agit alors d’un cas intéressant de secteur d’activité spécifique implanté en périphérie de la zone d’habitat proprement dite. Cette activité ne peut être précisée puisque aucun élément archéologique n’est susceptible d’indiquer la fonction de cette structure. De plus les raisons de l’isolement par rapport à l’habitat, d’une telle structure, peuvent être nombreuses (activité rituelle ou polluante...).
Conclusions
L’implantation de cette structure de combustion d’un type particulier qui est sans doute à rattacher à une aire d’activité spécifique, en grande périphérie du vaste site d’habitat de plein air de Laprade semble très intéressante dans le cadre de la problématique liée à l’usage de ce type de structure.
Bibliographie
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